Blog

23 Apr 2024

Notre mère la guerre, tome 4, requiem (Kris, Maël)

 

Notremerelaguerre_tome4.jpg

2.gif

Sorti en 2012, « Notre mère la guerre, tome 4, requiem » est la conclusion de la tétralogie signée Maël et Kris.

Ici l'histoire se centre autour du caporal Gaston Peyrac principal suspect dans l'affaire du meurtre de femmes sur le front de 1914-1918.

On découvre que pendant la guerre, Peyrac a été informé de l'adultère de sa femme Colette, qui l'a trompé et quitté avec un apprenti espagnol ce qui lui a valu de manquer à l'appel sous son régiment.

Sauvé d'un châtiment militaire par le capitaine Amalric, Peyrac se voit toutefois affecté au commandement d'une section de repris de justice.

Plus tard, Peyrac est fait prisonnier par les Allemands et on retrouve sur lui la fameuse lettre de Colette qui parvient au lieutenant Vialatte toujours obsédé par son enquête.

Avec le Commandant Janvier, Vialatte va trouver Madame Dussart, la mère du soldat « Jolicoeur » lui-aussi soupçonné d’être le criminel.

Cette femme bourgeoise contrite de chagrin qui a fait rapatrié les restes de son fils dans son jardin en faisant jouer ses relations ne coopère qu'avec la plus grande réticence.

Vialatte et Janvier restent perplexe quant à la disparition de Colette et son rôle dans les meurtres.

Cette confusion est rajoutée par la proximité de l'ex caporal redevenu forgeron avec Eva la compagne autrichienne du lieutenant.

Un flash-back montre le traumatisme de la guerre pour Vialatte, alors qu'il était tankiste, préférant abandonner son char et son compagnon pour sauver sa vie.

Lorsque Madame Dussart exhume les derniers carnets de Peyrac de la tombe de son fils qui font la lumière sur les mobiles du crime, la découverte fortuite de femmes présentes dans un abri pour officiers et leur mort après une rixe provoquée par leur refus d'héberger de simples soldats choqués par les combats.

Après la mort des officiers par bombardement, Peyrac a recherché les femmes évacuées pour les éliminer une par une et faire ainsi disparaître toute traces de l'incident.

Dans un ultime face-à-face, Peyrac avoue à Vialatte avoir tué Eva ce qui provoque une réaction de haine.

Vialatte abat à son tour Peyrac avant de comprendre qu'il lui avait menti pour en finir...

En conclusion, « Notre mère la guerre, tome 4, requiem » clôt plutot mollement une quadrilogie bancale

Dans cet ultime tome, la violence du conflit est mise à l'arrière-plan et l'action s'enlise autour d'une enquête policière sinueuse centrée sur la recherche de carnets.

On s'ennuie ferme à mesure que les auteurs ralentissent le rythme du récit pour arriver à une conclusion atténuant l'horreur des crimes...

Avec son récit branlant et sa construction déséquilibrée, cette série reste loin des meilleurs récits consacrée à la Première Guerre Mondiale.

21 Apr 2024

Son of the beach, saison 3, deuxiéme partie (David Morgasen, Timothy Stack, James R Stein)

 Sons beach 25

Dernière partie composée de sept épisodes pour la troisième saison de « Son of the beach ».

Assez curieusement, Stack, Stein et Morgasen proposent une épisode traitant du vampirisme, ou Nutragena (Musetta Vander) une vampire aussi séculaire que sexy, s’attaque à Malibu afin d’avoir toujours plus de corps frais et vigoureux pour sa survie.

Malgré le retour sympathique de Noccus Johnstein (Gilbert Gottfried) le collègue israélien de Notch, la greffe entre l’ambiance gothique et les corps bronzés respirant la forme ne prend pas.

Mais la suite est d’un tout autre calibre.

Tout d’abord, c’est le retour de la Mafia et de Vinnie Fellachio (Vincent Pastore) recordman des apparitions avec Mark Hamill, qui en sortant de prison, apprend à Jamaica (Leila Arcieri) qu’il est en réalité son père biologique.

Emue par ses retrouvailles et par la découverte de ses origines italiennes, Jamaica se rapproche de son père qui lui dit elle désire se retirer de la Mafia et monter un paisible restaurant italien.

Ceci est en réalité une couverture pour continuer le sale business, jeux, drogues et prostituées.

Fellachio propose à sa propre fille de liquider Notch pour montrer son appartenance définitive à la grande famille mais la belle ne se laisse pas abuser et finit par trahir son père en restant fidèle à son patron.

Puis vient une succulent incursion de Notch et son équipe au pays du soleil levant.

A cette occasion ils combattent un poulet géant, ayant muté sous l’impulsion du savant fou Takasaki (Ken Takemoto) opposé à la consommation de volailles.

Dans une superbe parodie de Godzilla, Notch est contraint de barder son corps d’explosifs, de s’enduire de laxatifs afin de détruire le poulet qui a capturé Kimberlee.

L’épisode est rendu très drôle par le fait que les acteurs parlent en langage désynchronisé quand ils s’adressent aux japonais.

Au pays du soleil levant, Porcelain brille par ses tentatives désespérées pour retenir l’attention que la blondeur de Kimberlee lui ravit.

Dans l’épisodes suivant, Notch retrouve sa nourrice black (Cathy Shambley) dotée d’une énorme poitrine et décide de retourner dans le Sud des Etats Unis pour l’aider à combattre le puissant Bull Cracker (Bobby Ray Shafer) qui désire avec l’aide du Klux Klux Klan l’expulser de sa maison pour atteindre des mines d’uranium situées en dessous.

En fâcheuse posture, Notch reçoit l’aide inattendue de la propre femme de Cracker qui ne supporte plus son mari.

La découverte d’un fils illégitime noir de Cracker (Gary Coleman d’ « Arnold et Willy ») achève de le discréditer auprès de son Klan et permet à la nourrice de Notch de reprendre ses droits.

Les trois derniers épisodes de la saisons se suivent dans un final en apothéose.

Ils mettent en évidence le passé trouble de Notch, qui aurait commis des massacres pendant la guerre du Viet Nam.

Lié par un serment fait à son ami le colonel Seymour Kooze (Lee Majors), Notch se laisse accuser et va en prison après un procès ou Rod le pieu divin (Mark Hamill pour la troisième fois !) reconverti en procureur finit par prendre sa revanche.

Il est rapidement remplacé par son propre frère Harry (Ian Ziering) qui fait succomber Kimberlee à ses charmes dans l’espoir de prendre la place de Notch.

De son coté, Chip (Roland Kickinger) menacé d’expulsion est contraint de trouver une femme américaine.

Bien qu’enceinte et son compagnon, B.J refuse au dernier moment pour une invraisemblable histoire de bague.

Chip se met donc en peine de séduire Jamaica pour obtenir la citoyenneté américain mais la tache s’avère plutôt difficile avec la farouche sister qui se méfie des parents très « nazi » de Chip.

Il apparait que Notch est victime d’un coup monté organisé par l’organisation de l’étoile de mer marron.

En prison, Notch réfléchit après avoir vu Kooze à sa sortie du tribunal.

Après avoir vaincu le criminel sataniste Adolf Manson (Tyler Mane) à l’aide d’une souris rencontrée dans sa cellule, il se voit octroyé deux jours de permission pour prouver son innocence.

Devenu le roi de la prison par sa victoire sur le caid Manson, Notch parvient à montrer que son propre frère est de mèche avec Kooze.

Furieux, Kooze assassine Harry et est pris en chasse par Notch dans un hors bord conduit par le singe Smack ramené de l’ile de la Pénétration.

Alors qu’on pense que Notch a vaincu une fois pour toute son ennemi Kooze, ce dernier envoie une rocket sur toute l’équipe qui finit par exploser, provoquant une fin un peu triste pour une série si drole.

En conclusion, la fin de « Son of the beach » a de quoi rendre triste tant la dernière partie de la saison trois était très réussi.

Les derniers épisodes surtout ceux en prison, sont extrêmement drôles et Lee Majors vieilli, affublé d’un troisième teston, se montre un invité final des plus sympathiques.

Durant trois années formidables, Stack, Stein et Morgasen nous ont fait bien rire avec cet humour souvent en dessous de la ceinture mais avec des situations délirantes et trash magnifiées par le jeu d’acteurs en totale liberté ne se prenant pas au sérieux.

Timothy Stack est assurément la star de la série avec un potentiel comique franchement irrésistible mais bien sur tous les autres seconds rôles tiennent fermement la rampe et j’avoue avoir un petit faible pour le professeur Milosevic le paralytique devenu une arme technologique précieuse pour Notch.

La force de « Son of the beach » est d’aller sur tous les terrains et de se moquer de tout le monde, blanc du Sud des états unis, noirs, latinos, juifs, arabes, asiatiques mais aussi européens (italiens, français, allemands).

Les gros, les nains, les gays, les lesbiennes et les handicapés en prennent aussi pour leur grade.

Je n’ai jamais retrouvé de série aussi politiquement incorrecte maniant à merveille l’art de la parodie, c’est pour cette raison que je voulais lui rentre hommage à travers ce blog.

Merci donc à David Morgasen, James R Stein et Timothy Stack pour ces merveilleux moments.

21 Apr 2024

Son of the beach, saison 3, première partie (David Morgasen, Timothy Stack)

 Sons beach 2

 3

Tournée en 2002, la troisième et dernière saison de « Son of the beach » comporte quinze épisodes.

La première partie débute par une parodie des jeux de téléréalité comme l’ile de la tentation ou Survivor, ou Notch (Timothy Snack) et son équipe acceptent de mettre leur amitié en péril pour gagner un million de dollar pour le foyer pour orphelins et attardés du sauveteur au grand cœur.

Etalée sur deux épisodes un peu longs, la parodie est vraiment féroce puisque les candidats du jeu sont pris en otages par des guérilleros commandés par l’ignoble Sanchez (Emilio Rivera) qui n’hésitera pas à exécuter des otages au terme de jeux cruels.

Mais cet épisode fustigeant la téléréalité permet surtout d’introduire une nouvelle venue, Porcelain Bidet (Amy Weber) sexy bimbo brune qui sera l’une des tentatrices de Notch.

Ces épisodes permettent surtout de connaitre les fantasmes et point faibles de participants, une jeune allemande adepte du sado-maso pour Chip (Roland Kickinger), une homme macho, sportif, sensible (mais finalement gay) pour Kimberlee (Kim Oya) , un noir jeune instruit et riche pour B.J (Jaime Bergman) et Jamaica (Leila Arcieri) et …. une jolie fille sexy pour Notch.

Porcelain intégrera ensuite l’équipe des garde cotes de Notch, ou elle se révélera une femme obsédée par la gloire, l’argent et prête à coucher avec n’importe quel vieillard agonisant et riche pour arriver à ses fins.

Puis, c’est le retour du génial David Arquette (Johnny Queefer) désireux cette fois de se réaliser contre l’avis de Notch comme danseur disco.

Cette épisode, formidable est une magnifique ode à la danse et à la musique disco des années 70 avec force chorégraphies ou les acteurs s’en donnent à cœur joie.

Après que Notch ait été impliqué dans une tordante guerre des gangs entre rappeurs de la cote ouest et est, il se retrouve emmêlé dans une complexe affaire de mœurs quand il apprend que BJ est enceinte du sénateur Bukaki  (William Katt) chez qui elle effectue un stage à Washington.

Afin d’innocenter B.J, Notch monte donc à la capitale, aidé en cela par le cousin maquereau uncle Ben (Jimmy Walker) de Jamaica.

Mais il se heurte à une puissante organisation secrète appelée l’étoile de mer marron, qui élimine Bukaki pour pouvoir implanter des compagnie pétrolières à Malibu.

Notch est donc contraint pour protéger B.J et ses plages de contrer les plans de l’étoile de mer marron.

Après que Notch ait du a démêler un ténébreux épisodes autour d’une laboratoire portant son nom, on trouve l’équipe moins inspirée dans une parodie de Matrix, centrée sur un monde parallèle le Gaytrix, ou les homosexuels commandés par Heinous Anus (Ru Paul) voudraient prendre le pouvoir.

Aidé par le Capitaine Entenaille (Alan Thicke) à la sexualité toujours aussi douteuse, Notch parvient à pénétrer dans le Gaytrix et à libérer Chip retenu prisonnier après une lutte Matrixienne avec Heinous Anus.

La première partie s’achève avec une parodie de James Bond, ou Doigt Daubeur (Franck Sinatra Jr) criminel scientifique au doigt empestant décide de détraquer le climat mondial à l’aide d’une puissante machine.

Notch est alors contacté par F, son ami des services secrets britanniques, qui le met sur la voie pour arrêter Doigt Daubeur.

Le meilleur sauveteur du monde rencontre donc le criminel dans une boite de jeu huppée et parvient à mettre en échec ses plans en utilisant un contre produit émetteur de flatulence afin de neutraliser les effets des gaz mortels.

Cet épisode bien que très scatologique est extrêmement plaisant, surtout quand le fils de Sinatra entonne une chanson dans le style de son père.

En conclusion, bien que correcte et avec toujours quelques gags désopilants, la première partie de la saison 3, montre une équipe en pleine recherche de renouvellement avec des gags un peu faciles et répétitifs sur les homosexuels.

L’arrivée de Porcelain ne compense pas le retrait de B.J, dont la grossesse visible à l’écran a contraint les réalisateurs à remanier considérablement leurs scenarios.

Seuls deux épisodes sortent vraiment du lot, celui avec David Arquette et celui avec Franck Sinatra Jr.


21 Apr 2024

Son of the beach, saison 2, deuxième partie (David Morgasen, Timothy Stack, James R Stein)

 Sons_beach_2.jpg

 3

On trouvera dans « Son of the beach, volume 2 » la deuxième partie de l’intégrale de la série (culte) américaine parodiant « Alerte à Malibu ».

Dans la deuxième partie de la saison deux composée de sept épisodes, Notch Johnson (Timothy Stack) et son équipe d’invincibles garde cotes, doivent d’abord faire face à un dangereux tueur en série qui frappe au hasard les participantes des jeux olympiques pour nudistes se déroulant à Malibu (!).

Le tueur s’avère être en réalité Digger Goosebery (Rib Hills), aspirant sauveteur en apparence parfait mais affecté troubles psychologiques le conduisant à une obsession de la pureté.

Athlétique, dévoué et séduisant, Digger est en passe de séduire Kimberlee (Kim Oja) qui se reprend juste à temps pour permettre son arrestation.

Cet épisode loufoque riche en nain alcoolique, noir obèse, handicapés pervers et jolies filles nues est dans le plus pur esprit provocateur de la série avec comme invité surprise Todd Bridges (Willy de « Arnold et Willy ») qui fait une courte apparition comme animateur de talk show.

Puis Jamaica (Leila Arcieri) devient la première femme noire et sauveteur à aller dans l’espace mais malheureusement les commandes de sa navette sont piratées par un hacker depuis la terre.

Notch doit donc infiltrer le collège de Malibu pour démasquer la pirate et sauver Jamaica.

Cet épisode est franchement hilarant quand on voit un homme de plus de quarante ans habillé en baggy,-casquette à l'envers singer les jeunes de seize ans des campus américains.

Un peu moins drôles et inspirés sont les deux épisodes suivants ou Notch et B.J (Jaime Bergman) échouent sur une ile perdue dirigée par un scientifique fou adepte de chasses humaines, le docteur Merlot (John O’Hurley) ou « Sexorcist » une parodie assez moyenne de « L’exorciste » de Friedkin dans laquelle B.J possédée par le diable est libérée par les talent d’exorciste de Notch.

Le niveau remonte avec le très réussi « Grand prix » , parodie des films de courses automobile avec un Jacques Douché (David Graf) machiavélique pilote français prêt à toutes les manœuvres pour éliminer ses concurrents.

A cette occasion, on voit ici une belle caricature des français buvant du Perrier, fumant des cigarettes et portant une petite moustache assez ridicule.

Puis c’est au tour de X-Files d’être mis au boite, avec une enquête bien ridicule ou Notch et Kimberlee tels des Mulder et Scully en maillot de bain, viennent au secours de B.J et Jamaica, capturées par Enteneille (Alan Thicke) pour servir de mères porteuses à une race d’extra terrestres.

A cette occasion, Notch découvre que son ancien partenaire du Viet Nam est donc également un extraterrestre (!).

La saison 2 se clôt sur une succulente parodie des films pornographiques ou Notch doit infiltrer le milieu mafieux du X  controlé par l’abominable Vinnie Fellachio (Vincent Pastore) pour libérer Eva Rommel (Victoria Silvstedt) la sœur de Chip obligée de tourner des films pornographiques sous la menace.

En conclusion, après un début en fanfare, la deuxième partie de la saison 2 connait quelques baisses de régimes, même si le talent comique des acteurs rend toujours le spectacle formidablement attrayant.

On appréciera tout de même, le ton ouvertement parodique de cette deuxième partie avec des ambiances très variées tournant autour des films d’horreur, sportifs ou des séries de science fiction.

21 Apr 2024

Son of the beach, saison 2, première partie (David Morgasen, Timothy Stack, James R Stein)

 Sons beach 1

 5

Le troisième Dvd de « Son of beach, volume 1 » contient la moitié de la saison deux soit huit épisodes.

Le premier d’entre eux fait voyager les sauveteurs à Hawaï pour aider une énième connaissance de Notch Johnson (Timothy Stack) , le roi Hawaïen Kumonya (Pat Morita de « Karaté kid »  ) à mettre un terme aux agissements de sa fille, la sublime Rucy Roo (Linda Kim) devenue trafiquante de drogue.

Alors que la belle mais cruelle tient en échec Notch et son équipe, le volcan se l’ile courroucé par son attitude irrespectueuse se réveille et la fait fondre.

Mis à part une extraordinaire chorégraphie introductive des acteurs, pas grand-chose à signaler dans cet épisode assez plat ou  Chip (Roland Kickinger ) doit simuler assez grossiérement l’homosexualité pour échapper aux ardeurs de madame le Maire (Lisa Barnes) folle de son corps d’athlète.

La suite s’emballe follement tout d’abord avec l’échouage d’un sous marin russe devant la plage de Malibu, et les sombres manœuvres du général Sukitov (Roman Varshavsky) pour le faire exploser et relancer la guerre froide.

N’écoutant que son courage et oubliant son dégout des communistes, Notch va secourir les sous mariniers échoués et profite de l’abracadabrante nouvelle fiancée de Chip, la sirène Aréola (Angelica Bridges ) pour remonter à la surface et faire ensuite arreter Sukitov, sauvant ainsi le monde d'une nouvelle guere froide.

Puis, Notch se rappelle qu’il a été "Magic" un génial joueur de basket universitaire pour gagner un match à l’arraché et tirer le petit ami de Jamaica (Leila Arcieri) d’un dette de jeu avec un grand truand noir américain.

Outre les prouesses sportives totalement réalistes de Notch, on notera une superbe incursion dans une boite de nuit black ou le sauveteur déguisé en « frère » du ghetto enflammera les dance floors de ses formidables pas de danses.

On a ensuite droit au retour du gourou fou Rod (Mark Hamill toujours aussi génial) qui est cette fois mis en échec par le chien de la bande, un horrible batard démontrant sa supériorité sur le berger allemand de « pur race » importé d’Allemagne par Chip.

Arrive l’un des meilleurs épisodes de la série, une superbe parodie de « L’équipée sauvage » ou David Arquette reprend le rôle de Marlon Brando en terrorisant avec son gang d’orphelins à vélo (!) la petite ville de Malibu.

B.J (Jaime Bergman) a le coup de foudre pour Neil Patrick Harris un motard vierge sexuellement comme elle mais les deux faux adolescents ne vont pas plus loin que de simples baisers.

Notch responsable d’un foyer pour orphelins et attardés tente d’aider Johnny en le faisant prendre confiance en lui et en le laissant remporter une compétition de vélo acrobatique.

L’ambiance volontairement rétro, filmée partiellement en noir et blanc, les formidables répliques entre Notch paternel (mais un brin vicelard ) et Johnny à fleur de peau rendent cet épisode génial absolument unique.

Après ces quelques moment de folie, l’ambiance retombe un peu avec l’apparition du beau père de B.J, taulard, redneck et violent, qui la menace.

L’aide de la demi sœur de Notch,  « Buisson ardent » permettra seule de triompher de l’horrible personnage qui séquestra B.J et sa mère dans une mine abandonnée.

La folie repart avec sans nul doute l’épisode le plus osé de la série ou Notch et son équipe viennent en Israel pour aider son collègue Nocchus Johnstein (Gilbert Gottfried) pour combattre Osama Bin Laiden, à la tete du mouvement terroriste Hummus.

Capturé par Bin Laiden, Notch est détenu dans un camps de prisonnier et découvre que le terroriste désire lancer une bombe à gaz sur Israël.

Mais il parvient grâce à l’aide des ses collègues féminines prêtes à intégrer le harem du terroriste, à déjouer ses plans machiavéliques.

Cet épisode terriblement audacieux à l’époque de  l’Amérique post 11 Septembre sera également marqué par la conversion au judaïsme de l’allemand Chip par amour pour la fille de Johnstein qui le rejettera tout de suite après (!)

La première partie de la saison 2 se termine de manière légère et une sympathique évocation des concerts de rock et l’apparition d’un double maléfique de Notch désirant lâcher un virus mortel sur la foule.

Ce dernier épisode assez anodin se caractérise par l’apparition de deux invités, l’animateur provocateur Jerry Springer et le guitariste Dweezil Zappa, jouant l’ex petit ami de Kimberlee Clark (Kim Oja).

En conclusion, la première partie de la saison 2 de « Son of the beach, volume 1 » correspond sans nul doute à la meilleure phase de la série.

Humour, audace mais aussi folle inventivité emportent le spectateur dans un tourbillon de rires.

Stack et son équipe se lâchent sans retenue, se permettant tout et faisant voler en éclats par la grâce de leur talent les limites de la bienséance.

Cette fois le recrutement des invités est excellent, tous brillent avec la mention spéciale accordée à David Arquette et Mark Hamill merveilleux acteurs acceptant de ne pas se prendre au sérieux.

Ce troisième cd clôt donc de fort belle manière ce « Son of the beach, volume 1 ».

21 Apr 2024

La colline a des yeux (Wes Craven)

 

colline_yeux.jpg

3.gif

Je n'avais jamais vu « La colline a des yeux » vieux classique du film d'horreur des années 70 signé Wes Craven.

Sorti en 1977 dans la même vague que « Massacre à la tronçonneuse », « La colline a des yeux » raconte le périple d'une famille d'Américains plutot citadins traversant le désert du Nouveau-Mexique pour se rendre en Californie afin de démarrer une nouvelle vie.

En chemin, ils s’arrêtent à une station service pour faire le plein et son gérant Fred (John Steadman) un vieil homme sale leur recommande de ne pas s'éloigner de la route principale.

Mais Bob (Russ Grieve) policier à la retraite ne se laisse pas impressionner et préfère bifurquer vers les petites routes pour visiter une mine d'argent désaffectée.

En traversant la zone rasée par des avions de chasse de l'armée américaine pour ce qu'on devine être des expérimentations nucléaires, Bob panique et perd le contrôle de son véhicule qui tracte une caravane.

Bien que superficiellement blessée, la famille se retrouve immobilisée dans une nature hostile.

Sans paniquer Bob décide de revenir à pied vers la station service et envoie son second fils Doug (Martin Speer) dans l'autre direction.

Doug quant à lui reste sur place pour veiller sur les femmes, notamment Franky le bébé d'Ethel (Virginia Vincent)…

Durant la nuit, une des deux chiennes berger allemands s'échappe et file dans les collines pierreuses.

Bobby (Robert Houston) se lance à sa poursuit en gravit les rochers et la retrouve éventrée.

Choqué il revient à la caravane et ne dit mot.

De son coté Bob retrouve Fred sur le point de se pendre et sous la pression obtient plus d'informations : la naissance d'un enfant difforme et d'une taille gigantesque, puis l'incendie de sa maison et la constitution d'une « communauté » d’êtres hostiles dans les collines, issue des rejetons de son fils maudit.

Celui-ci renommé Jupiter (James Withworth) les agresse et tue Fred.

Bob parvient à s'enfuir mais son cœur le lâche. Jupiter en profite et le supplicie.

A la caravane, Fred revient finalement mais la pression de la « communauté » s'intensifie autour d'eux.

Jupiter les attire tout d'abord en brulant vif Bob ce qui laisse l'occasion à ses fils Pluton (Michael Merryman) et Mars (Labce Gordon) de passer à l'offensive.

Durant l'assaut de la caravane, Pluton domine son frère, dévore de la nourriture crue, blesse mortellement Brenda (Susan Lanier) et envisage d'enlever Brenda (Susan Lanier) et le Katy pour la saveur de leur chair.

Mais la réaction désespérée des femmes aboutit à le blesser à la jambe et à le mettre en fuite, avec cependant le bébé avec lui.

Dans les collines, les garçons rejoignent leur mère (Cordy Clark) qui régente le foyer et fomentent une seconde vague d'attaque mortelle.

Sans moyen de communication, la famille comprend sa vulnérabilité mais compte sur les dernières balles du pistolet de Bob et son instinct de survie.

Une alliée inattendue vient à leur aide, Ruby (Janus Bythe) la fille plus « civilisée » de Fred qui se substitue à la surveillance de pour se sauver avec le bébé.

Le second berger allemand est aussi d'une grande aide, à cause de lui, Mercury (Peter Locke) le troisième fils fait une chute mortelle et elle parvient à tuer non sans difficulté Mars le plus laid des enfants.

Jupiter lui-meme tombe dans un piège et se voit enroulé dans un câble qui le tracte au sol vers la roue en mouvement de la voiture.

Mais il parvient à déjouer les pièges tendus, notamment une explosion programmée de la caravane avant de finir tué par un ultime assaut conjugué de Bob et Brenda.

Dans les collines, Mars connait un sort similaire en étant mordu par un crotale alors qu'il luttait à mort contre Doug et Ruby.

En conclusion, « La colline à des yeux » est à ranger a rayon des vieilleries des années 70.

Si le scénario est plutot excitant et symptomatique d'une certaine époque propice à la transgression dans laquelle une famille de citadins très WASP devient la victime de dégénérés cannibales, la réalisation et surtout la coupe due à la censure pour passer le film sous la barre du classement X, nuisent au résultat d'ensemble, bien moins horrifique que « Massacre à la tronçonneuse ».

Plutôt daté, « La colline a de yeux » reste au moins à voir une fois dans sa vie !

21 Apr 2024

We're outta here (Ramones)

 ramones

 5

 J’ai déjà beaucoup loué les Ramones dans ces chroniques et il est vrai que mon admiration sans borne pour les punk de New York connait assez peu de limites, aussi suis-je ravi de m’attaquer à « We’re outta here » bel album live du dernier concert du groupe enregistré à Los Angeles en 1996.

Avec sa pochette cartoonesque fidèle à l’univers du groupe, « We’re outta here » débute par une introduction empruntée à Enio Morricone (« Le bon, la brute et le truand ») puis par « Durango 95 » court instrumental musclé.

On embraye alors à toute vitesse sur les excellents « Teenage lobotomy » et « Psycho therapy » qui donneraient envie de bouger à un paralytique.

Le son est puissant, mais fluide et d’excellente qualité pour un live.

Les Ramones montent encore d’un niveau (est-ce réellement possible ?) pour atteindre le nirvana du punk avec le tube « Blitzkrieg pop ».

Petit coup dans le rétroviseur du passé avec « Do you remember rock ‘n’ roll radio » également extrêmement puissant voir brutal.

Peut être un peu trop dynamique, « I believe in miracles » expurgé quelque peu de son coté émotionnel, déçoit quelques peu mais le groupe laisse en réalité peu de temps pour les regrets, tant « Gimme gimme shock treatment » déboule à la vitesse d’un dragster.

Les titres s’enchainent, avalés sans même prendre le temps d’une respiration au quelconque (mais énergique) « Rock & roll High school » succède le tube « I wanna be sedated » dans une version accélérée particulièrement intense.

On s’éclate à l’écoute de la reprise rock forcément culte de « Spider-man » avant de subir une invincible pluie de hits capable de défoncer n’importe quel blindage.

Jugez plutôt, « The KKK took my baby away » enchainé du plus lancinant « I just want to have something to do » , puis « Commando » l’un des morceau punk les plus intenses jamais écrits de l’histoire, le tube « Sheena is a punk rocker » et ses refrains fédérateurs.

Rien ne bouge, rien ne vacille, le déferlement continue, « Rockaway beach » à la cadence irrésistible, « Pet semetary » immortel tube doté d’une forte charge émotionnelle.

Mais quelques morceaux les plus récents (et les plus efficaces) ne sont pas pour autant oubliés, aussi vient « The crusher » excellent hymne punk digne de figurer sur un ring de catch ou de boxe, « Love kills » moins percutant malgré la présence de Dee Dee Ramones.

Les Ramones se font géniaux animateurs de bal sur l’hyper entrainant « Do you wanna dance » assaisonné d’un cinglant « Somebody put something in my drink » .

Viennent ensuite des morceaux de seconds plans joués de manière particulièrement convaincante, « I don’t want you » âpre et rauque, « Wart dog » très bourrin, « Cretin hop » un peu plus faible.

Après l’incontournable hymne « R.A.M.O.N.E.S » (chanté avec Lemmy Kilmeister) vient le rugueux « Today your love, tomorrow the world ».

Vitesse encore élevée avec « Pinhead » et grosse présence scénique des collègues punk de Rancid sur « 53 rd & 3 rd ».

« Listen to my heart » est expédié pour faire place à un autre morceau génial issu du répertoire récent « We’re a happy family ».

L’arrivée de Soundgarden rend « Chinese rock » encore plus inoubliable et le disque s’achève sur le tubesque « Beat on the brat » et le plus quelconque « Anyway you want it » pourtant aidé du chanteur de Pearl jam.

En conclusion, « We’re outta here » est une superbe épitaphe pour un groupe culte et tellement attachant.

Aidés de quelques guests de luxe punk et grunge, les Ramones ont tout loisir d’exprimer leur incroyable talent sur les 32 titres magistralement interprétés.

A l’arrivée, un groupe en pleine forme, beaucoup d’énergie, d’intensité et une véritable leçon de punk rock live enregistrée pour la postérité.

Plus que pour son coté live d’exception, je recommande « We’re outta here » comme best of à toutes les personnes désirant découvrir de manière vivante ce groupe incontournable de la rock music.

Aujourd’hui le temps a passé, la quasi-totalité des membres du groupe est morte prématurément et je ne verrais donc jamais les Ramones jouer live, ce qui me laisse de très vifs regrets.

Restent les disques après tout ce qui n'est sans doute déjà pas si mal …

21 Apr 2024

Son of the beach, saison 1, deuxiéme partie (David Morgasen, Timothy Stack, James R Stein)

 Sons beach 1

 3

La deuxième partie de la première saison de  « Son of the beach » commence par une vague parodie de « Point break » ou Notch  Johnson (Timothy Stack) doit surfer une vague de la taille d’un tsunami afin de vaincre l’horrible criminel Adolf Manson (Tyler Mane) libéré par le Maire (Lisa Barnes) pour discréditer son ennemi.

Pour ne pas perdre la face devant une jeunesse dévoyée par Manson, Notch doit vaincre ses démons intérieurs avec la mort de son père Big Red Johnson, lui-même surfer, tué par un tsunami dans les années 60.

Puis, le sauveteur se trouve parachuté dans un pays fictif d’Amérique centrale appelé Humidor pour aider son ami président Seymour Winces ( Erik Estrada le flic de la série « Punch » ) à contrer un coup d’état.

Cet épisode, malgré la présence sympathique d’Estrada et quelques mauvais jeux de mots en espagnol est plutôt faible tout comme l’est le suivant avec une histoire d’attentat lors d’un sommet Chine-Afrique tenu à Malibu.

Le tueur, Buck Enteneille (Alan Thicke, le père de la série « quoi de neuf docteur ? » ) s’avère être un ancien partenaire de Viet Nam de Notch.

Borgne et attiré par les hommes, l’acteur cabotine à outrance tandis que Jamaica manque de peu d’épouser un authentique prince africain.

Le niveau remonte franchement avec l’épisode suivant ou Notch devient le garde du corps et amant d’une belle actrice blonde Regina Streep (Rachel York) victime de tentatives d’assassinats.

Notch se laisse un instant griser par les sunlights d’Hollywood avant de s’apercevoir que Regina est de mèche avec son chauffeur pour booster sa carrière en montant de faux attentats.

Le point culminant de l’épisode est le vol plané de Notch en aile volante alors qu’habillé en femme, il essuie des tirs destinés à tuer sa star.

On bascule encore une fois dans la parodie de film d’horreur de série Z, avec la capture d’un monstre informe appelé cocktopuss utilisé par le Maire pour augmenter les visites de son aquarium.

Malgré son aspect immonde et douteux, le cocktopuss tombe sous le charme innocent et frais de B.J, et fini sauvé de la captivité par Notch et son équipe.

Cet épisode permet aussi à Gary Coleman ( l‘acteur « Arnold et Willy  à la destinée tragique ) de faire une courte apparition.

La saison un se termine sur épisode moyen et un peu facile ayant pour thème une parodie des films de mafia (le Parrain) ou des mafieux italo américains obèses tentent d’imposer leur loi sur la plage de Notch.

A cette occasion Notch défait pour la première fois le chef mafieux Vinnie Fellachio (Vincent Pastore de la série les  « Soprano ») .

On signalera également pour l’anecdote l’apparition de Victoria Silvstedt la blonde potiche de TF1 qui joue le rôle de la sœur lesbienne de Chip avec comme intention de convertir l’innocente B.J aux plaisirs saphiques.

En conclusion, la deuxième partie de la saison un de « Son of the beach, volume 1 » est plus faible que la seconde.

Bien entendu, on passe toujours de bons moments et certains épisodes fonctionnent bien mais globalement le ton est un peu moins inspiré et fou que lors des huit premiers épisodes.

Les invités n’apportent cette fois pas grand-chose malgré leurs efforts et leur présence fort sympathique.

21 Apr 2024

Son of the beach, saison 1, première partie (David Morgasen, Timothy Stack, James R Stein)

 

Sons_beach_1.jpg

 4

Voici un détour vers un passé proche, le début des années 2000, ou je regardais et enregistrais assidument la série « Son of the beach » sur Série Club, organisant même des soirées spéciales chez moi pour le plus grand bonheur des mes invités.

A l’époque; cette parodie d’Alerte à Malibu, série certes la plus célèbre du monde mais aussi la plus débile, avait pour moi de véritables vertus curatives.

Crée par David Morgasen, James R Stein et Timothy Stack (acteur principal) sous la production de l’animateur de radio provocateur Howard Stern, « Son of the beach » durera trois saisons étalées sur trois ans.

« Son of the beach : volume 1 » reprend en trois dvd l’intégralité de la première saison et environ la moitié de la seconde.

Par soucis de lisibilité, je procéderais par dvd de huit épisodes environ.

Dans la première saison, on découvre l’équipe des lifeguards de la plage de Malibu commandée par Notch Johnson (Timothy Stack) homme de quarante ans au corps blanc et flasque.

Notch est maladroit, adepte des sous entendus graveleux mais prend son métier de sauveteur comme un sacerdoce.

Sous ses ordres, on trouve B.J Cummings (Jaime Bergman) archétype de la blonde américaine à forte poitrine, dont les principaux traits de caractères sont une grande naïveté, une intelligence disons …limitée et le fait d’être encore vierge sexuellement, ce qui occasionnera une pléiade d’épisodes autour de ce fait.

Puis vient Jamaica Saint Croix (Leila Arcieri), sculpturale métisse black, plutôt débrouillarde dont la particularité est de parler comme les afro américains des ghettos dont-elle est issue.

Ensuite on trouve Chip Rommel ( Roland Kickinger) montagne de muscles allemande et incroyable sosie physique d’Arnold Schwarzenegger qui incarne tous les clichés les plus douteux sur les nazis.

Pour compléter l’équipe, outre un affreux chien, vient la dernière recrue, Kimberlee Clark (Kim Oja) blonde, mince, athlétique et intelligente, qui devrait être la petite amie parfaite de Notch mais avec qui il ne se passera jamais rien.

Notch et son équipe se retrouvent dans des histoires délirantes, invraisemblables et se heurtent souvent au Maire de la ville, Anita Massengil (Lisa Banes) , politicienne arriviste, divorcée et frustrée sexuellement avec de surcroit un fils Kody (Jason Hopkins)  très très efféminé.

Dans la première saison, Notch et son équipe après avoir démantelé un réseau de prostitution asiatique, doivent combattre un mystérieux terroriste qui menace d’irradier la plage pendant la traditionnelle fête étudiante de Spring break.

La terroriste se trouve être en fait une geek délaissée pour le bal et mal dans sa peau.

Mais elle finit par être acceptée par la patronne d’un bar lesbien, la très masculine Ellen (Lynn Marie Stuart) qui lui fait renoncer à son acte criminel.

Cet épisode marque aussi la première tentative pour dépuceler B.J par un jeune, beau et stupide étudiant américain.

C’est ensuite au tour de Jamaica d’être à l’honneur puisque un ancien trafiquant de drogue de son ghetto vient faire pression sur elle afin de lui faire passer de la drogue.

Notch doit donc intervenir et ingère dans une mémorable scène une douzaine de sachets de drogue qu’il excrète à l’aide de puissants laxatifs (!) avant de parvenir avec l’aide du F.B.I à arrêter les trafiquants.

On découvre ensuite (avec stupeur) les origines indiennes de Notch dont le surnom est « Petit vers » en raison de son petit pénis.

Fils adoptif d’un chef indien Kahonee, Notch est très attaché à sa famille indienne et décide d’aider sa tribu lorsque le Maire décide de construire des casinos sur leur terre.

Dans cet épisode apparait la demi sœur de Notch, « Buisson ardent » (Joanna Bacalso) superbe indienne au tempérament sauvage assez décalé des moeurs des californiens.

Puis Notch lutte une nouvelle fois contre le Maire qui sous la pression du révérend Frazen (Peter Gonzinia) père illégitime de B.J cherche à faire interdire le port du string sur les plages.

Mais l’épisode le plus réussi de la série est celui ou un scientifique paralysé (on pense très fort à l’astrophysicien Stephen Hawking) appelé le professeur Milosevic (Stephen Ryan) crée des sauveteurs robots à l’apparence de femmes parfaites pour mettre Notch et sa bande au chômage.

On apprend que Milosevic ancien meilleur ami de Notch, agit par vengeance en le tenant pour responsable de l’accident qui l’a paralysé.

Cet épisode, très méchant et franchement hilarant, voit Notch et son équipe faire monter la température de la plage pour détraquer les robots du professeur diabolique.

A la fin, Notch et Milosevic se réconcilieront …

La saison termine très fort avec en invité surprise Mark Hamill (Luke Skywalker de Star Wars) incarnant un gourou cinglé ayant réussi à attirer B.J à lui pour filmer sa défloration en pay per view.

Mais Notch mettra une fois encore les plans du gourou en échec et le fera emprisonner.

En conclusion, la première partie de « Son of the beach, volume 1, saison 1 » , est une très bonne introduction à l’univers complètement débridé de la série.

Les acteurs sont assez remarquables, n’hésitant pas à se ridiculiser pour notre plus grand plaisir.

L’humour est souvent en dessous de la ceinture, les jeux de mots (en anglais !) et les allusions sexuelles ou scatologiques légions mais on trouve aussi le coté féroce et provocateur d’Howard Stern avec des blagues à forte connotation raciales, religieuses, historiques ou même contre les handicapés.

Peu de tabous donc et une grande liberté de ton qui aurait de quoi effrayer le grand public adepte du politiquement correct.

« Son of the beach » possède également des gimmicks, les courtes scènes sexy ou Jamaica et B.J dansent lascivement et celles de fin ou Notch vient faire la morale aux jeunes en terminant sur un « Ride the big one » parodiant les signes des surfers.

Mais la force de la série consiste en ses quelques invités surprises, généralement d’anciennes stars des années 80 qui viennent faire quelques apparitions décalées.

20 Apr 2024

Stratégie, le manuel du management stratégique (Jean-Pierre Helfer, Michel Kalika, Jacques Orsoni)

 

strategie_11.jpg

3.gif

Sorti en 2019, « Stratégie » est la 11ième édition d'un manuel de management stratégique co-écrit par trois professeurs de gestion : Jean-Pierre Helfer, Michel Kalika et Jacques Orsoni.

Ce volumineux ouvrage devenu une référence dans son domaine, se découpe en onze chapitres agrémentés d'études de cas illustratifs.

Les premières parties proposent des méthodes pour effectuer un diagnostic stratégique en combinant une analyse externe de l'Environnement (social, politique, économique, culturel, technologique, réglementaire, écologique, démographique, concurrence) et interne (forces et faiblesses de l'Entreprise au travers des fonctions commerciale, financières, R&D, Production, Personnel).

Assez rapidement la distinction est faite entre l'approche stratégique basée sur une réflexion long terme embarquant prospective, « vision », innovation et valeurs et approche opérationnelle, basée sur la mise en pratique et la résolution de problème à courts/moyen termes.

Une fois l'analyse effectuée, on peut ensuite passer à la fixation des objectifs et leur mise en œuvre d'un point de vue opérationnel (faisabilité, business plan, déploiement, contrôle).

Les axes de réflexion proposées sont vastes : diversification/spécialisation, expansion à l'international, intégration de sociétés ou a contrario désinvestissements, travail sur la chaine de valeur (innovation) ou a contrario les couts (stratégie low cost).

Des grilles d'analyse sont proposées pour aider à l'orientation de la stratégie de l'entreprise mais également pour le développement de la stratégie d'affaires en prenant compte le cycle de vie des produits et son positionnement par rapport aux clients et à la concurrence.

Mais quelle que soit les options retenues, les auteurs mettent en lumière l'obligation de prendre en compte aujourd'hui les notions de Responsabilité Sociétale des Entreprise, de Globalisation du monde et de Technologisation.

La suite de l'ouvrage est consacrée au déploiement opérationnel : planification pour l'atteinte des objectifs (organisation, budgets, calendriers), contrôle de l'avancement et réadaptation de ceux-ci si la situation l'exige.

Dans ce domaine des réflexions très intéressantes sur les évolutions récentes impliquant la notion de hiérarchie et la conduite du changement avec notamment l'apport de la digitalisation des processus dans une recherche d'efficacité.

Enfin impossible aujourd'hui de ne pas considérer les nouveaux modèles d'entreprenariat favorisés par l’émergence des start-ups qui basent leur stratégie sur l'innovation, la création de valeur et des organisations agiles.

En conclusion, « Stratégie, le manuel du management stratégique  » est un ouvrage massif et instructif pour quiconque désire prendre un peu de hauteur et comprendre les rouages déterminant les stratégies des entreprises.

 J'ai particulièrement apprécié sa partie diagnostic (externe et interne) ainsi que celle consistant à la définition des objectifs car il s'agissait des aspects que je connaissais le moins.

La « mise en pratique » business et opérationnelle m'a moins captivé, car plus attendue et on aurait pu attendre dans cette partie une analyse plus fouillée sur l'intégration des attentes des nouvelles générations dans le monde des entreprises, notamment après l'impact du Covid et le développement du télé-travail, ce que la date de publication de l'ouvrage n'a pas rendu possible.

Très appréciable également (plus que les exemples et études de cas également très attendus), les grilles d'analyse et formats mis à disposition pour créer des documents types.

Enfin une dernière remarque sur la forme assez austère du document.
Un peu plus de couleurs et de variété rendrait sa lecture plus agréable !

track