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18 Sep 2024

Razorback (Russell Mulcahy)

 

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Plus connu pour avoir réalisé le premier « Highlander », Russell Mulcahy s’illustra pourtant quelques années auparavant avec un film d’horreur à petit budget, « Razorback ».

Sorti en 1984 dans une certaine époque propice aux films de monstres, « Razorback » raconte l’histoire d’un énorme sanglier (aussi gros qu’un rhinocéros !) terrorisant le Bush australien.

Jack Cullen (Bill Kerr) chasseur de son état, a une dette personnelle avec cet animal monstrueux qui tua son petit fils et l’amena à traquer et tuer les sangliers présent dans l’immensité australienne.

Il croise brièvement la route de Beth Winters (Judy Morris) militante new yorkaise de la protection des animaux, qui souhaite enquêter sur le business de la chasse des kangourous.

Mais la jolie blonde dérange dans ce monde reculé ou la loi n’est qu’une vague notion et est attaquée par deux frères psychotiques, braconnant allégrement le kangourou, Benny (Chris Haywood) et Dicko Backer (David Argo).

Les deus brutes serrent sa voiture avec leur gros pickups, s’apprêtent à la violer lorsqu’une attaque nocturne du razorback les met en fuite, livrant de fait Sarah à l’appétit du monstre.

L’histoire n’en reste pourtant pas là lorsque Carl Winters (Gregory Harrison) son petit ami journaliste se rend sur place pour enquêter sur sa disparition.

Carl se fait habilement prendre à l’essai par les frères Backer et découvrent deux rustres vivant comme des animaux dans leur usine clandestine à découper les kangourous.

Conduit en pleine nuit pour chasser le marsupial, Carl ne peut se résoudre à en découper un vivant et est en représailles abandonné dans le bush.

Frigorifié et apeuré, il erre dans la nuit et échappe par miracle en se jetant dans une mare de boue à une horde de porcs sauvages qui désirait le dévorer.

Sale et épuisé, Carl se traine jusque chez Sarah Cameron (Arkie Whiteley) une jolie australienne protectrice des animaux, qui l’aide à se remettre de ses blessures.

Il lui décrit son agression et avoir vu le razorback mener la troupe de porcs.

Sarah prévient Jack qui aveuglé par la vengeance revient à la mare dans l’espoir de tuer le razorback.

L’animal se montre trop coriace pour le vieux chasseur qui trouve néanmoins dans la mare une bague prouvant que Beth a été dévorée par le razorback.

Il est néanmoins victime de la nervosité des Baker qui le prennent par surprise en pleine nuit, lui cassent les jambes et l’abandonnent près de la mare, à la merci des porcs.

Jack s’accroche mais est finalement tué par son ennemi le razorback.

C’est la mort de trop pour Carl qui s’en prend physiquement à Benny pour lui faire avouer la vérité au sujet de la mort de Beth.

Ecœuré par les révélations du demeuré, il l’abandonne dans un puits et part à la recherche de Dicko dans l’usine à kangourou.

Mais une nouvelle attaque surprise du razorback vient bouleverser la donne.

Dicko est dévoré par la bête, Sarah assommée et Carl se retrouve seul face à un monstre en apparence invulnérable.

Il parvient à le blesser avec une barre de fer et utilisant son intelligence à l’attirer sur un tapi roulant afin de le faire tomber dans les pales d’un immense hachoir mécanique.

Miraculeusement sauvé, il retrouve Sarah pour la fin du cauchemar.

En conclusion, « Razorback » est un petit film d’horreur dont le scénario peut prêter à sourire mais qui tient plus qu’honnêtement ses promesses par le climat de désolation, de cruauté et de bizarrerie qu’il parvient à instaurer.

On pense par instant à « Délivrance » ou même « Massacre à la tronçonneuse » pour l’ambiance de pequenots dégénérés profitant de la fragilité de la civilisation dans leurs contrées sauvages pour agresser en toute impunités de gentils citadins.

Comme pour tous les film sortis à cette époque, « Les dents de la mer » plane également sur « Razorback » avec un sanglier géant plutôt imposant et crédible.

Bien entendu, « Razorback » n’est qu’un film de genre qui ne séduira qu’un public restreint de connaisseurs et laissera froids la grande masse du public, mais plus de 30 ans après sa sortie, continue de forcer un certain respect par son efficacité.

13 Sep 2024

Ronin, tome 3 (Frank Miller)

 

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En 1984 sort le dernier « Ronin, tome 3 » qui poursuit les aventures de ce super héros atypique imaginé et dessiné par Frank Miller en hommage à sa passion pour le Japon médiéval.

Après avoir été sauvée par le Ronin des créatures souterraines, Casey devient son amant et acquiert par la même occasion des facultés de guerrière samouraï.

Mais Mc Taggart et Virgo l'ordinateur du complexe Verseau lancent sur eux des robots de combats afin de les éliminer.

Le duel a lieu au sabre dans la plus pure tradition samouraï mais un des soldats décoche une flèche spéciale qui fait exploser le bras de Ronin et le met hors combat.

Détenu par Virgo et Mc Taggart pour avoir refusé que ses biocircuits soient utilisés dans des applications militaires, le docteur Peter Mc Kenna obtient l'aide de Sandy sa psychologue et investigue au sujet de Billy Challas, un télékinésiste qu'il soupçonne d'avoir crée le Ronin.

Télékinésiste mais handicapé physique, Billy déchaine une puissance considérable pour éliminer les robots qui avaient démembré Ronin, puis le reconstitue.

Mais des robots ailés envoyés par Vierge surgissent alors, gazent le Ronin pour le capturer.

Devenue fidèle à son amant, Casey se retourne alors contre Virgo, pénètre dans Verseau avec la complicité d'un garde de sa connaissance et affronte les robots d'Agat, le démon qui se cachait derrière Mc Taggart sans parvenir à prendre le dessus.

Cachée dans Verseau elle retrouve Peter qui lui fait part de sa folle théorie au sujet de Billy avant d’être éliminé.

Courageusement, Casey détruit Agat en réalité un robot lui aussi et délivre Ronin mais lui ordonne ensuite de se faire hara-kiri pour faire face à son déshonneur d'avoir laissé quelqu'un d'autres éliminer son ennemi.

La théorie de Peter s'avère juste et en se suicidant Ronin élimine Billy qui était en réalité manipulé par Vierge...

La mort de Ronin provoque une gigantesque explosion qui balaie Verseau et la ville de New-York...

En conclusion, « Ronin, tome 3 » délivre une histoire emberlificotée à souhait mélangeant de manière un peu étrange et assez peu digeste Science fiction « perchée » et influences japonaises...

Mais plus que le fond, c'est surtout la forme qui m'a gêné le plus, les dessins étant assez laids et surtout parfois peu lisibles.

L'ensemble donne une impression de fouillis, d'influences diverses mal digérées ou d'une greffe étrange ayant mal pris.

Pas grand chose de positif à retenir de ce troisième tome, ce qui compte tenu de mon admiration pour Miller, me désole quelque peu !

11 Sep 2024

Ronin, tome 2 (Frank Miller)

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 « Ronin, tome 2 » reprend la suite du premier tome ou Frank Miller introduisait la réincarnation d’un Ronin samouraï du XIII iéme siècle dans le corps de Billy un New Yorkais du XXI iéme siècle, qui travaillait comme technicien dans un complexe scientifique ultra moderne appelé Aquarius.

Après l’attaque d’Aquarius du démon Agat qui voulait récupérer le sabre de Ronin seul capable de le détruire, Billy devenu le Ronin s’enfuit dans les rues d’un New York apocalyptique ravagé par des gangs ultra violents de nazis ou d’afro américains.

Il est traqué par les équipes de Casey Mc Kenna, la responsable de la sécurité d’Aquarius, très remontée après la mise à mort de la première équipe envoyée pour le récupérer.

Casey ignore cependant que Agat a pris l’enveloppe corporelle de Taggert le directeur d’Aquarius pour diriger la traque du Ronin et orienter les études scientifiques sur les bio circuits intelligents à des applications militaires.

Il se heurte cependant dans ses plans au Docteur Mc Kenna, créateur d’Aquarius, qui avait des buts plus pacifiques.

Comprenant qu’il n’arriverait pas à raisonner le nouveau directeur, Mc Kenna entreprend une opération commando contre Aquarius et l’intelligence artificielle qui la gouverne, Virgo.

De son coté, flanqué d’un hippie pas très net, Ronin erre dans les bas fonds de New York et ne tarde pas à attirer l’attention des chefs de gangs en raison de ses formidables capacités de tueur.

Le choc avec les équipes de Casey tourne encore une fois à l’avantage du samouraï, qui semble disposer des facultés télé kinésiques de Billy pour faire exploser les armes ou les moto de ses adversaires.

Blessée, Casey est une proie facile pour les gangs qui la séquestrent et la livrent à des hordes sous terraines de zombies cannibales.

Mais alors qu’elle s’apprêtait a être dévorée vivante, elle reçoit l’aide de Ronin qui met hors d’état de nuire les abominables créatures.

Le tome 2 se solde par un logique rapprochement charnel entre Casey et le guerrier japonais.

En conclusion, malgré une histoire toujours originale et complexe, « Ronin, tome 2 » peine toujours à pleinement satisfaire le lecteur.

On retrouve la vision pessimiste et ultra violente de Miller dans ces batailles de rues ou les hommes régressent à un niveau barbare mais l’énigmatique samouraï donne toujours l’impression de ne pas donner la pleine mesure de son potentiel.

Au rayon de déception, le terrible démon Agat est ici quasiment inexistant, quand à l’intelligence artificielle Virgo, séduisant mélange d’électronique et de circuits vivants, elle parait elle aussi sous employée car complètement domestiquées par ses maitres alors qu’on aurait pu s’attendre de sa part à plus d’indépendance.

Restent les qualités graphiques assez uniques de la série avec ce mélange de japon féodal et de science fiction déshumanisée.

L’intérêt reste cependant suffisamment maintenu pour connaitre le dénouement de la série …

11 Sep 2024

Ronin, tome 1 (Frank Miller)

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Le début des années 80 est une période très prolifique pour Frank Miller qui débute chez DC Comics en 1983 la série « Ronin » consacrée à un super héros assez atypique issu du japon médiéval du XIII iéme siècle.

Le premier tome « Ronin: tome 1 » raconte la genèse du héros, samouraï condamné à l’errance en raison de son échec à  protéger son maitre Ozaki du démon Agat, qui cherchait à récupérer son sabre seul capable de le vaincre une fois plongé dans le sang d’un innocent.

Les siècles passent, le sabre est retrouvé au XXI iéme siècle par des scientifiques et emmené pour études dans un complexe nommé Aquarius situé dans  New York futuriste gangréné par la misère et la violence.

Ronin se réincarne dans l’esprit de Billy un technicien handicapé d’Aquarius doté de bras cybernétiques, qui ne tarde pas à vivre en rêve le récit d’affrontements contre Agat.

Réputé inviolable, Aquarius est protégé par Casey Mc Kenna responsable de la sécurité et surtout Virgo, une intelligence artificielle, véritable organisme bioinformatique autonome.

Bien sur, Agat ne tarde pas lui non plus à se manifester dans ce New York de cauchemar et prend d’assaut Aquarius pour récupérer son bien.

Immortel, métamorphe, doté de pouvoirs dépassant l’entendement, Agat passe toutes les sécurités technologiques, ce qui force le corps de Billy à se transformer complètement en Ronin et entraine l’explosion du complexe.

Devenu à présent complètement Ronin, le samouraï erre en cherchant son sabre tachi dans les rues dangereuses d’une mégalopole gangrénée par des bandes sauvages et des flics brutaux.

Tandis que Ronin complètement perdu est passé à tabac par des voyous, Virgo parvient à se réparer lentement et Agat prend la forme de Taggart chef du projet d’Aquarius qu’il élimine préalablement.

Le samurai retrouve finalement son sabre, utilise ses membres cybernétiques et ses facultés de combattant pour décimer les voyous et les policiers tentant de l’arrêter.

Le tome 1 s’achève sur la décision de Casey d’aller elle-même capturer Ronin.


En conclusion, « Ronin : tome 1 » est une œuvre étrange, unique, mélangeant surnaturel démoniaque, culture asiatique traditionnelle, thriller futuriste et milieu des bandes organisées.

Si ce mélange peut parfois dérouter, le talent de Miller fait que cette greffe en apparence contre nature finit par prendre et fait basculer le lecteur dans un univers sombre et extrêmement violent.

Le tome 1, marqué par une grande dose de mystère, de multiples interrogations et flash backs est assez difficile à suivre.

Reste le style de l’artiste ici unique car inspiré des estampes japonaises et de l’art impressionniste par l’intermédiaire de l’encrage de sa femme, Lynn Varley.

« Ronin : tome 1 » accroche donc assez bien le lecteur mais le laisse au final assez frustré et bien sur sa faim.

08 Sep 2024

Icky thump (The white stripes)

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The white stripes continue de tenir le cap d’un album tous les deux ans en sort en 2007 « Icky thump » à la sobre pochette pseudo hippie tout de noir et blanc vêtue.

Comme souvent avec le duo de Detroit, l’album démarre par « Icky thump » titre enlevé et convaincant aux riffs de guitares particulièrement percutants.

Passé le choc du premier tube, on guette avec attention la suite des évènements qui arrive avec « You don’t know what love is » habité d’une vibration big rock finalement des plus agréables.

Le ton s’adoucit considérablement avec « 300 mph torrential outpour blues » aux trop rares poussées de guitare, puis verse dans l’originalité sur « Conquest » aux sonorités hispaniques (trompette) très marquées.

Jack White se montre  tout à tour ébouriffant sur le très pêchu « Bone broke » puis très inspiré avec « Prickly thorn, but sweetly worn » évoquant des chants yiddish mais surtout « St Andrews (the battle is in the air) » mélangeant avec une grande réussite cornemuse et guitare offensive.

On reste dans le haut niveau avec « Little cream soda » aux sonorités puissamment métalliques enchainé de l’implacable « Rag and bone » qui déroule un garage rock particulièrement dévastateur que ne renieraient pas les canadiens de Danko Jones.

La cadence ralentit certes mais « I’m slowly turning into you » s’appuie néanmoins sur un mid tempo des plus massifs.

C’est pourtant avec « A martyr for my love with you » que le duo réussit à placer sa plus belle ballade sans pour autant totalement délaisser les guitares musclées.

Comblé à ce stade, l’auditeur se laisse donc prendre à la main pour le digestif avec un « Catch hell blues » blues explosif et un « Effect and cause » titre calme et acoustique pour une conclusion tout en douceur.

En conclusion, après le plantage quasi-total de « Get behind me Satan », « Icky thump » est une heureuse surprise changeant radicalement la donne.

Faisant la part belle au talent hors du commun de Jack White, « Icky thump » est un album inspiré, varié, homogène et agréable qui fera le bonheur des amateurs de guitare électrique haute en couleurs.

On retrouve donc avec plaisir le groupe rock dynamique et créatif du début des années 2000.

Je ne peux donc que recommander aux fans de rock cet album revigorant, puissant et accrocheur.

08 Sep 2024

Get behind me Satan (The white stripes)

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 En 2005, « Elephant » assoit par la grâce d’un seul hit voir d’un seul riff certes génial de « Seven nation army », en force la renommée de The whites stripes.

Deux ans après le duo frère-sœur, récidive avec « Get behind me Satan » espérant sans doute confirmer le succès précédemment acquis.

Avec son titre provocateur mais sa pochette si sage, « Get behind me Satan » débute par « Blue orchid » titre court, simple, dynamique,  basé sur un riff efficace destiné sans nul doute aux ondes hertziennes.

L’ambiance est déjà moins intense et compacte avec « The nurse » desservi par un rythme décousu et un affreux son de xylophone.

The white stripes retrouve son swing avec « My doorbell », au rythme rock très entrainant puis enchaine sur « Forever for her (is over for me) » un autre morceau lent qui passe tant bien que mal.

Après « Little ghost », une ballade acoustique sans intérêt aucun, survient « The denial twist » agréable sans être bouleversant enchainé d’une nouvelle ballade geignarde au piano bien plombant « White moon ».

On retrouve enfin plus de guitare électrique sur « Instinct blues », passe rapidement sur « Passiv manipulation » court interlude concédé par Jack White à sa sœur Meg pour retomber avec « Take, take, take » sur un titre en demi teinte pénible à l’écoute.

La fin du disque se profile alors avec « As ugly as I seem » nouvelle ballade transparente, « Red rain » alternant courtes poussées de décibels et irritantes accalmies musicales et comme on pourrait s’y attendre « I’m lonely » une énième ballade geignarde avec en prime accompagnement au piano.

En conclusion, contrairement à ce que son titre pourrait laisser espérer « Get behind me Satan » est d’une platitude totale et passé son premier titre idéal pour attrape radio-gogo, déçoit profondément.

La guitare de Jack White est nettement moins tranchante qu’à son habitude et les ballades pullulent ici, se reproduisant à la vitesse de cellules cancérigènes pour infecter l’atmosphère globale du disque.

Peu d’intérêt donc à ce disque absolument dispensable manquant de fraicheur, de punch et de vivacité.

« Get behind me Satan » ou le début d’un embourgeoisement ?

08 Sep 2024

Venom, tome 8, king in black (Donny Cates, Iban Colleo, Jesus Aburtov)

 

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Sorti en 2021, « Venom, tome 8, king in black » est un album conçu par Donny Cates avec la participation de multiples dessinateurs dont Iban Colleo et Jesus Aburtov pour les plus grands contributeurs.

L'histoire est assez simple, Knull, un extra-terrestre doté de puissants pouvoirs magiques débarque sur Terre et à l'aide d'une armée de monstres symbiotiques tente d'en prendre le contrôle.

Rangé du coté des super héros, Eddie Brock tente de lui faire face mais son alter égo le symbiote Venom soumis à la magie de Knull, lui faisant quelques infidélités, il se retrouve rapidement mis en difficulté.

Coaché par Rex Strickland, lui aussi hôte d'un symbiote, qui lui apprend qu'il est en réalité mort, Brock trouve en lui les ressources d'affronter Knull dans une autre dimension.

Il est aidé en cela par Flash Thompson devenu lui aussi un mercenaire habité d'un symbiote, mais c'est surtout Dylan, son fils doté 'immenses pouvoirs qui se montre décisif en libérant tous les héros faits prisonniers par Knull.

L'affrontement a lieu dans un endroit appelé la divinité Ruche et Flash réussit à libérer les symbiotes retenus prisonniers. Tandis qu'il se déchaine sur Terre transformé en dragon, Brock bat Knull et lui ravit ses pouvoirs.

Devenu le roi noir, il accède au statut d'une sorte d’être cosmique supérieur, capable d'influencer sur le destins de mondes en raison de l'armée de symbiotes à ses ordres.

Avec les années, Brock qui a refusé une offre des Avengers, voit Dylan grandir et être en proie aux tourments adolescents avec du harcèlement scolaire.

Malgré la présence de Venom qui l'escorte tous les jours sous les traits d'un gros chien, Dylan finit par perdre patience et révèle ses pouvoirs en massacrant Jack O'Lantern, le super criminel qui sévissait dans une ruelle.

Flash quant à lui doit employer ses pouvoirs pour vaincre des Mandroides traquant des extra-terrestres pour les tuer.

Eddie accepte donc que son fils soit arrivé à maturité et lui passe donc le relais en tant que nouveau « justicier » hôte de Venom.

En conclusion, « Venom, tome 8, king in black » ne m'a pas passionné. L'histoire est fortement influencé par Spawn et a un goût très prononcé de déjà-vu.

Mais n'est pas Mc Farlane qui veut et on comprend assez vite que Knull n'est qu'un sorcier faire valoir destiné uniquement à faire briller un Eddie Brock étrangement nordique aux allures de Thor ou Aquaman.

Une histoire de grande ampleur donc mais trop étroitement inspirée/copiée avant un peu plus d'originalité finale en montrant un Brock vieilli passant le relais à son fils.

Et quand en plus les dessins se révèlent plutot hideux avec une surabondance de noir, et bien on se dit que si c'est cela l'avenir du comics, courrons nous réfugier dans le passé !

07 Sep 2024

The game (David Fincher)

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« The game » de David Fincher est le deuxième film chroniqué en ces colonnes.

Lors de sa sortie en 1997, Fincher a déjà obtenu un énorme succès deux ans auparavant avec le polar « Seven » réputé être le chef d’œuvre des films de tueurs en série.

Le scénario de « The game » n’échappe pas aux tendances complexes et sombres du réalisateur puisqu’il propose une étrange aventure dont est victime Nicholas Van Orton (Michael Douglas) un richissime homme d’affaires de San Francisco.

Puissant mais seul depuis son divorce, hanté par la mort par suicide de son père, Van Orton est l’archétype du patron dur en affaire, se consacrant exclusivement à son travail.

Mais un jour son frère Conrad (Sean Penn), plus fragile et décalé, lui offre un mystérieux cadeau d’anniversaire se présentant sous la forme d’un jeu organisé par une compagnie appelée CRS (Consumer Recreation Services).

Curieux, Nicholas accepte le cadeau et se rend dans les bureaux de CRS.

Il est accueilli par le commercial Feingold (James Rebhorn), qui lui fait passer une harassante batterie de tests physiques et psychologiques tout en restant évasif sur la nature exacte du cadeau.

Quelques jours se passent ensuite et le jeu commence de manière plutôt inattendue par la dépose d’un pantin devant la propriété de Nicholas et le piratage de son poste de télévision pour s’adresser directement à lui.

Nicholas récupère une clé dans la bouche du pantin.

Ebranlé par ce premier contact déroutant, Nicholas est ensuite heurté par une serveuse dans son restaurant favori qui lui sali une de ses luxueuses chemise.

La serveuse nommé Claire (Deborah Kara Unger) est licenciée sur le champs par le directeur du restaurant mais reçoit un message de CRS lui intimant de ne pas la laisser partir.

Nicholas court donc à sa poursuite mais ses explications embrouillées sont interrompues lorsqu’un homme fait une crise cardiaque sous ses yeux.

Les secours arrivent à toute vitesse et le couple improvisé se retrouve aux urgences ou une coupure de courant se produit.

Nicholas et Claire collaborent pour se sortir du bâtiment, et Nicholas découvre que la clé de CRS permet de rétablir le courant.

Mais la surprise est totale lorsqu’ils débouchent dans les bureaux de CRS.

Après avoir été pris en chasse par les vigiles de la société, le couple se sépare et Claire révèle à Nicholas qu’elle a été payé pour lui renverser de l’alcool sur sa chemise …

Après une nuit aussi intense l’homme d’affaire à du mal à reprendre ses esprits.

Il est appelé par un hôtel pour récupérer sa carte de crédit égarée et pénètre alors dans une chambre d’hôtel réservée à son nom ou il découvre des photos compromettantes de Claire, de lui et beaucoup de drogues.

Paniqué, Nicholas prend la fuite en tentant d’effacer maladroitement ses traces.

Logiquement il soupçonne un ex partenaire de son père récemment licencié d’être de mèche avec CRS, mais son avocat de confiance Sutherland (Peter Donat) lui assure que l’affaire s’est traitée sans difficulté.

Nicholas commence à paniquer lorsqu’il découvre son appartement saccagé et décide de prendre contact avec son frère.

Conrad apparait très agité, nerveux et tient des propos incohérents.

Il met en garde son frère contre CRS réputée est une entreprise d‘escroc, instaure un climat de paranoïa en cherchant des caméra et des micro dans la voiture de Nicholas.

Lorsqu’un pneu éclate, les deux frères se séparent.

Nicholas prend un taxi mais celui-ci travaillant pour la CRS tente de le tuer en jetant la voiture du haut des docks.

L’homme d’affaires s’en sort par miracle en utilisant une clé laissée comme indice par la CRS.

Il prévient alors la police qui ne trouve pas grand-chose comme preuves, puis demande à Sutherland de se renseigner sur CRS.

Mais la compagnie semble insaisissable et parfaitement amène de tirer les ficelles du jeu vicieux dans lequel se débat Nicholas.

Habile, Nicholas retrouve la trace de Claire et lui rend visite pour lui demander des explications.

La jeune femme semble collaborer mais le drogue après avoir récupéré ses codes d’accès bancaires.

Nicholas se réveille en haillons dans une favela de Mexico.

Sonné et hagard, sans papier et sans argent, il parvient à se rendre à l’ambassade des Etats-Unis et revient dans son pays par bus.

Il fait du stop pour rentrer chez lui et découvre sa maison mise sous scellés.

Alors l’instant du survie se réveille et Nicholas entre par effraction à son domicile pour se laver, se changer, récupérer de l’argent et un pistolet.

Déterminé à se venger, il retrouve la trace de Feingold, en réalité un acteur professionnel et le contraint à le mener dans les bureaux de la CRS.

La bas, Nicholas retrouve Claire et les autres acteurs l’ayant fait tourner en bourrique depuis des jours.

Mais cela ne lui suffit pas, il prend alors en otage Claire, déjoue les tirs des gardes de la CRS et monte sur le toit pour exiger qu’on fasse venir le directeur.

Devant l’arme à feu qui la menace, Claire perd alors contenance, et lui révèle que tout ce qu’il vit est en réalité le jeu auquel il a lui-même souscrit.

Nicholas ne sait que croire, hésite et abat son propre frère venu lui souhaiter bonne anniversaire.

Abasourdi, il reproduit alors le comportement de son père se jette du toit de l’immeuble de la CRS pour tomber dans un matelas gonflable !

Conrad et tous ses amis, le prennent alors en charge pour lui expliquer que tout était prévu à l’avance pour le mener à vivre un jeu d’une intensité hors normes …

En conclusion, « The game » est un film particulièrement retors qui ne manquera pas de plonger le spectateur dans un climat de paranoïa intense.

Bien sur, Fincher exagère et les ficelles de son jeu son un peu grosses surtout quand on mesure tous les risques insensés que la société fait courir à son client.

On pense quelques fois à ces personnes désœuvrées qui se font parfois enlever volontairement pour vivre des sensations fortes, mais cela ne suffit pas rendre parfaitement crédible cette histoire de fous.

Mais outre certaines invraisemblances, il reste la très qualité des acteurs, notamment Michael Douglas, exceptionnel de charisme dans ce rôle d’homme d’affaires poussé à bout.

Les seconds rôles, bien que plus effacés (Penn dans son personnage habituel de rebelle et la sexy Deborah Kara Unger) remplissent cependant efficacement leur rôle.

« The game » n’est donc sans doute pas le meilleur film de Fincher, mais procurera une bonne dose d’excitation au spectateur.

07 Sep 2024

Traffic (David Soderbergh)

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 Deux vieilles connaissances de ce blog ici avec « Traffic » film américain de Steven Soderbegh.

Sorti en 2001, « Traffic » est un long film ambitieux s’attaquant à un sujet délicat et complexe, les mécanismes du trafic de drogue entre le Mexique et les Etats-Unis.

Dans ce contexte ultra tendu, Robert Wakefield (Michael Douglas) est une sorte de préfet nommé par le gouvernement de Washington pour lutter contre le trafic de drogue.

Compétent et intransigeant, Wakefield a déjà fait ses preuves ultérieurement et est désigné comme l’homme de la situation.

Mais tout homme a un talon d’Achille, et celui du préfet semble être sa fille Caroline (Erika Christensen) qui sous une apparence d’élève modèle, cache une dépendance inquiétante à la drogue.

Le film évolue donc entre le travail de Wakefield aux USA avec par extension sa situation familiale et la vie de l’autre coté de la frontière mexicaine de Javier Rodriguez (Benicio Del Toro), policier de Tijuana, qui vit de magouilles avec son coéquipier, Manolo Sanchez (Jacob Vargas).

Mais un jour le chemin de Rodriguez croise celui du général Salazar (Tomas Milian), qui le contrait lui est son coéquipier à travailler pour lui afin de renverser le cartel de Tijuana.

N’ayant pas trop le choix, Rodriguez et Sanchez arrêtent le redoutable tueur Francisco Flores (Clifton Collins Jr) qui travaille pour le compte des frères Obregón, maitre du cartel de Tijuana.

Flores est torturé, manipulé par Salazar, pour faire arrêter ses chefs, puis finalement relâché aux Mexique.

Dans le même temps, Wakefield fait tomber Carlos Ayala (Steven Bauer) soupçonné être le principal importateur de la drogue des Obregón aux Etats-Unis.

Le témoin clé contre Ayala est Ruiz (Miguel Ferrer) important dealer coincé par le duo de policier latino-black composé de Montel Gordon (Don Cheadle) et Ray Castro (Luis Guzman).

Pendant le procès s’organise, Helen (Catherine Zeta-Jones), la femme d’Ayala est placée sous surveillance par la police.

Elle semble tomber des nues concernant les activités de son mari me se révèlent ensuite posséder de fortes capacités de réaction pour tenir la pression policière et celle de ex associés de son mari, devenus menaçants depuis l’arrestation de Ayala.

Le film développe donc une intrigue complexe, montrant tout l’ambivalence de la lutte anti drogue entre les passeurs mexicains, cartels surpuissants et déterminés, et velléités gouvernementales américaines de frapper à la tête ces organisations.

L’idée principale du film est que le combat semble perdu d’avance, puisque Caroline la fille du pire ennemi des cartels s’enfonce peu à peu dans la drogue, fuguant le foyer familial, fréquentant des dealers et finissant par se prostituer pour avoir sa dose quotidienne.

Du coté du procès, Helen Ayala révèle sa vraie nature féroce en demandant à Flores d’éliminer Ruiz à la sortie du tribunal, mais Flores échoue de justesse, se faisant tuer par un tueur des Obregón.

Au cours de la tentative de meurtre, Castro perd la vie, ce qui provoque la colère de Gordon plus déterminé que jamais à avoir la peau de Ayala.

Du coté Mexicain, l’intrigue se complique lorsque Rodriguez et Sanchez comprennent que sous ces dehors de militaire anti-drogue, Salazar travaille pour le cartel de Suarez, Madrigal dit le Scorpion qui s’est fait refaire le visage après avoir simulé sa propre mort.

Malgré les mises en garde de son coéquipier, Sanchez tente de trahir Salazar mais est rattrapé par les hommes de main du général  qui l’assassinent dans le désert, Rodriguez échappant lui-même de peu à une exécution sommaire.

Entré en considération par sa fidélité supposée à Salazar, Rodriguez est cependant mal à l’aise et ébranlé par la mort de son coéquipier et décide de le trahir pour renseigner les fonctionnaires américains de la lutte anti drogue.

Le film se solde sur un match nul, puisque Ayala fait éliminer Ruiz et échappe de manière éhontée à son procès, tandis que sa femme négocie à la hausse son contrat avec les Obregón, tandis que du coté Mexicain, Salazar le pourri, tombe suite à la trahison de Rodriguez.

En un ultime baroud d’honneur Gordon place sous écoute la maison des Ayala, tandis que Wakefield, ébranlé par la situation de sa fille, arrachée de justesse aux griffes des dealers, renonce finalement à sa mission de lutte anti drogue pour se consacrer à son éducation.

En conclusion, « Traffic » est un film complexe, très fort et très bien construit alliant la forme et le fond.

Les acteurs sont à vrai dire fantastiques, que ce soit Douglas tout en raideur et en force de conviction, Del Toro parfait en flic pourri se trouvant finalement en un sursaut une conscience et Zeta Jones, implacable femme maffieuse sous des dehors de futile desesperate housewife.

Suit ensuite tout une galerie d’excellents seconds rôles, policiers ou maffieux.

Autre point fort du film, ces va et viens incessants d’un pays à l’autre, ou d’une situation à une autre, ce qui donne une grande variété et fluidité au déroulement de l’action.

Mais critique principale porte à vrai dire sur le fond du film, qui semble annoncer que la lutte anti drogue est perdue d’avance puisqu’il y aura toujours des consommateurs, généralement des fils de bonne famille vivant dans les pays développés et que les pays pauvres, n’auront d’autres choix pour survivre que de continuer à entretenir le trafic de drogue.

Cette vision des choses est bien entendu simpliste et ne doit pas justifier l’abandon de la lutte anti drogue, ne serait ce que pour contenir sa propagation en la restreignant le plus possible, à défaut d’en pouvoir éradiquer les causes.

Il y aurait certainement une réflexion à mener sur l’exploitation du Mexique par les Etats-Unis et par l’entretien via un réseau de corruption de son sous développement.

On pourrait donc dire que de ce point de vue le trafic de drogue vers les USA serait une conséquence de cette situation inégalitaire.

D’un point de vue moral cependant, la pauvreté n’explique pas tout, et ne constitue pas une justification pour développer des filières criminelles.

Par sa passivité et sa résignation devant la puissance économique agressive du grand frère américain, le Mexique a donc également sa part de responsabilité dans cette situation.

07 Sep 2024

Basic instinct (Paul Verhoeven)

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Voici un film culte qui marqua toute une génération, « Basic instinct » polar fortement érotique de Paul Verhoeven.

Sorti en 1992 dans un parfum de scandale, « Basic instinct » raconte l’enquête à San Francisco du policier Nick Curran (Michael Douglas), à la suite du meurtre de Boz, une ancienne rockstar devenue homme politique, assassiné en pleins ébats sexuels à coups de pic à glace.

Catherine Tramell (Sharon Stone) la petite amie de Boz vue avec lui à la sortie d’une boite de nuit est immédiatement suspectée, aussi Curran et son coéquipier Gus (George Dzundza) viennent ils l’interroger.

Dans sa riche villa côtière, Tramell n’est nullement impressionnée par les policiers et leur tient tête avec un mélange d’assurance et de séduction.

Il est vrai que la riche héritière est doté d’un physique de femme fatale.

L’enquête de police révèle un passé trouble avec la mort de de ses parents dans un accident de voiture, la mort de son premier mari boxeur et d’autres de ses connaissances elles aussi liées de prêt ou de loin à des meurtres.

De plus Tramell est également écrivain et a écrit un polar mettant en scène la mort de Boz.

La jeune femme passe pourtant sans sourciller les interrogatoires de police les plus serrés, allant jusqu’à croiser et décroiser les jambes dans une scènes culte ou une partie très intime de son anatomie est dévoilée.

Mais fasciné par cette femme qui le provoque ouvertement, Curran ne la lâche pas, entrant dans un éprouvant jeu de séduction.

Très libérée sexuellement, Tramell affiche également ouvertement sa bisexualité et sa relation avec Roxy (Leilani Sarelle) qu’elle considère comme sa compagne.

Au contact de ténébreuse écrivain, Curran renoue avec ses pulsions les plus bestiales, renouant avec l’alcool, le tabac et des relations sexuelles violentes avec son amante la psychologue de police le docteur Elisabeth Gardner ( Jeanne Tripplehorn).

Il réagit également violemment contre son collègue Marty Nilsen (Daniel von Bargen) après qu’il ait découvert qu’il ait communiqué son dossier à Tramell et le moleste devant témoin.

La mort de Nilsen tué d’une balle dans la tête le place dans une situation délicate.

Aidé par le fidèle Gus, Curran s’accroche dans sa conviction et résiste aux insinuations perfides de Tramell concernant le meurtre accidentel de deux touristes lors d’une fusillade.

Sous la pression, le policier perd les pédales et couche avec Tramell, dans une déferlement de passion sexuelle débridée.

Pris dans les filets de Catherine qui dit écrire un livre dont il est le sujet, il doit faire face à la jalousie de Roxy qui tente de l’assassiner en le percutant à l’aide de sa voiture de sport.

Curran la prend en chasse et la pousse à faire une sortie de route fatale.

C’est alors que l’intrigue se complexifie lorsque poussé par une révélation alambiquée de Catherine sur une étudiante obsédée durant ses années d’études, Liz révèle à Curran qu’elle a connu Catherine à la Fac et qu’elle a été son amante.

Dès lors, c’est la parole de Catherine contre celle de Liz.

Curran est perturbé dans ses jugements lorsque Catherine lui annonce brutalement que ayant fini son livre, leur relation est à présent terminée.

Gus tente de raisonner son ami et se rend à un mystérieux rendez vous pour enfin faire la lumière sur cette histoire mais il est assassiné sur place à coup de pic à glace.

Curran surgit alors pour secourir son ami et découvre Liz sur place.

Le flic réagit instantanément et tue Liz.

On découvre après coup que toutes les preuves matérielles accablent le psychologues, obsédée par Catherine Tramell, et prête à tout pour l’incriminer.

Curran renoue ensuite avec Catherine et semble vivre une relation stabilisée.

Pourtant le doute subsiste lorsque on découvre la présence du pic à glace sous le lit …

En conclusion, plus qu‘un simple film érotique, « Basic instinct » est un fantastique thriller tenant le spectateur en haleine dans une intrigue touffue mêlant univers de luxe californien, de violence et sexe désinhibé.

Le déroulement du film est porté par un couple d’acteurs géniaux, Michael Douglas parfait en policier viril pris au piège de la séduction irrésistible d’une Sharon Stone au charme vénéneux.

A prêt de trente cinq ans, Stone est en effet au firmament de sa beauté et dénude sans gène un corps mince et bien proportionné.

Plus de vingt ans après, « Basic instinct » n’a pas pris une ride et demeure un classique absolu du polar sexy de haute volée qui fit de Stone une star de premier plan et le plus grand sexe symbole de son époque même si son coté femme fatale aurait de quoi rebuter plus d’un homme dans la réalité.

A déguster sur une terrasse en dégustant un martini-glaçons.

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